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Compagnonnage et voyage initiatique

Sheikh Nazim et ses compagnons : sheikh Khalil Al Hussayrie, Prince Ashman de Malaisie et S. Amanoullah (philippe de Vos) de France  - 1990 - voyage à travers l'Asie Jusqu'au Pic d'Adam à Srilanka et maqam al-Khidr (saw)

 

Dans cette coutume fondamentale, cette sunna qui est devenue aussi «sunna –at-tarîq » (tradition de la voie) il est nécessaire de rester au moins 40 jours en compagnonnage pour recevoir « l’ijaza » complète qui se donne par écrit, non pas à la demande du disciple mais quand le sheikh le décide et l’écrit de sa main.
Après ce compagnonnage le disciple autorisé devient porteur de la grâce et de l’esprit de la tariqa «ruh at tariq » (l’Esprit de la voie) qui travaille dans l’invisible et porte le madad (l’influence spirituelle) du sheikh à travers lui.
Mais avant cela, toujours dans la pratique de la tarîqa, selon sunna-at tariq, le disciple est mis dans la khalwa par son sheikh, là encore 40 jours minimum afin d’assurer la transformation finale en lui comme la graine plantée dans la terre devient un arbre.

Le  khalif sait clairement que ce n’est pas lui qui agit mais cet esprit ce « ruh-at-tariq », la bakara de son sheikh s’exprime à travers lui comme celle du sheikh précédent, comme celle su sheikh précédent véhiculant en fait « nur mohammadia » (la lumière prophétique originelle) qui vient de Dieu et qui s’est exprimé aussi à travers tous les messagers divins pour l’assomption de la conscience humaine toute entière.

Une des façons de réaliser le compagnonnage est la « siyâha »,

( le voyage initiatique) 

 

université islamique d’el Azhar, avec le prince Achman de Malaisie. A travers ce voyage j’ai l’exemple de tant de grâces reçues  qu’il est difficile d’en donner un aperçu.Combien de fois  cette compagnie du quel nous avions des moments où Mawlana nous parlait tous les deux, seuls,  dans des instants d’intimité exquise comme on le voit sur le film. Puis quelque fois des moments de majesté comme lorsque nous sommes reçus avec Mawlana au palais présidentiel de Sri Lanka par le fils du Président accompagné d’un éléphant  qui salut Mawlana Sheikh Nazim avant que ce dernier arrose un arbre de Tec dans le jardin du palais. C’est à Sri Lanka aussi que nous visitâmes à Kataragama la khalwa de sayyidina l-Khidr , sur lui la paix, comme pour confirmer notre lien avec celui qui est co-fondateur de la confrérie naqshbandi, mentionné dans la chaîne d’or en tant que Abul Abbas al-khidr.

Et la force de ce compagnonnage, outre ce que le cœur a reçu, fut confirmé ensuite, par la transmission de la « Jubba » grise que porte le Skeikh dans tous ces voyages ainsi que sa bague (que l’on reconnait dans les images) qui fut transmise également comme signe d’un lien éternel entre nous.

 

Le fondateur éponyme de la voie soufi e naqshbandi, Baha -ud -dîn Naqshband a déclaré que l’essence de la voie c’est le compagnonnage.  De fait tous les messagers divins ont enseigné par le compagnonnage, « suhba » et ceux qui ont reçu l’enseignement de notre bien aimé Prophète Mohammad  (saw ) se sont appelés « sahaba » les compagnons…

Dans la vidéo, ci jointe, qui est mise sur youtube, mawlana sheikh Nazim parle aussi précisément de ce sujet au cours d’un voyage initiatique où j’ai fait partie de ses compagnons pendant 70 jours et nuits.
Il dit que la transmission initiatique de l’enseignement profond ne se fait qu’ainsi, il précise, j’ai reçu de cette manière de mon sheikh qui l’a reçu de son sheikh qui l’a reçu de son sheikh et ainsi toute la chaîne des maîtres jusqu‘à la source prophétique qui, elle-même, reçoit de Dieu.

 


en compagnie du Sheikh puis de son représentant. La vidéo ci-jointe est un exemple de voyage avec Mawlana Sheikh Nazim en Inde, Malaisie, Pakistan, Sri Lanka. disciple vécu des états spirituels juste quand le Sheikh  par un regard où par une intention eut  transmis sa  « Himma​ »​par le tawajjuh, (l’orientation de son cœur),  transmettant cette énergie spirituelle  produite par « Nûr Mohammadiyya » qui passe à travers lui et se donne pendant le compagnonnage. Chaque pays visité, Pakistan, Sri Lanka, Malaisie, Brunei, Turquie, Chypre, Europe  apporta son goût spécifique et son enseignement. Dans la vidéo  (abrégée) ci-jointe, on peut ressentir l’atmosphère de différents moments : Avec la présence du Sheikh Khalil Al Hussayri qui est  « rais el Qira el Azhar », le chef de la récitation coranique à la célèbre ​

Une des façon de réaliser le compagnonnage est la "siyyaha" : Chaque pays visité, Inde, Pakistan, Sri Lanka, Malaisie, Brunei, Turquie, Chypre, Europe, Amérique  apporta son goût spécifique et son enseignement.

Le compagnonnage « suhbat », c’est le but essentiel des disciples durant lequel ils obéissent à un processus de formation et d’éducation spirituelle. Ma rencontre avec Sheikh Nazim a commencé par un voyage initiatique en Asie : Malaisie, Brunei, Pakistan, Inde,  Sri Lanka, cela fut un précieux héritage spirituel (rassemblés dans mon livre "Genèse de la Sagesse". Dieu est le Compagnon Suprême. Ainsi, autour du Prophète Mohamed (saw) les "sahabas" pratiquaient le compagnonnage qui leur permettait de cheminer en profondeur et de recevoir  de cœur à cœur le sens et la profondeur du chemin et de transmettre cette tradition de façon vivante. 

 Ce fut le cas dans cette sublime histoire de Moïse et  Abû-l-‘Abbas, al-khidr. Ce dernier fait partie de la chaîne d’or naqshabandi, ce personnage énigmatique doué d’une longévité traversant les siècles, apparaît à Moïse d’une façon étrange, suit alors un compagnonnage au cours duquel le Khidr accomplit des actes qui dépassent l’entendement humain  (cf. Coran « al-Kahf » « 5 »)  qui ont permis à Moïse, par ce compagnonnage et la poursuite du poisson, de recevoir des connaissances divines du confluent qui rassemblent la science exotérique et l’autre dimension plus ésotérique et mystique.

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