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Témoignages

Le savoir livresque réveille la conscience, mais l’Expérience est le vécu au-delà du temps et de l’espace nous met en relation avec notre nature profonde : notre essence. Pourvu que la quête soit dans une tradition authentique et prophétique et assuré par une chaîne initiatique qui a fait ses preuves à travers les siècles par un enseignement vivant. Nous avons l'immense honneur de rencontrer la voie naqshabandie, jadis, réservée à une élite. Sur le chemin de Sheikh Nazim, Sultan des saints, j'ai eu le bonheur de recevoir les enseignements de René Guénon par mon premier maître Michel Valsan (sheikh Mustapha) à l'âge de 18 ans et lancé sur Paris les clubs d'Aikido, l'Inde a été pour moi une source d'expériences et d'éveils que j'ai pu transmettre par des enseignements et des retraites pour les aspirants.

Sheikh Amanoullah
Sheikh Amanoullah de Vos

Expérience de rattachement de Sheikh Nazim par son maître Sheikh 'Abdallah Ad-Daghastani que dieu sanctifie son secret
"....Sheikh’ Abdallah, en outre, dit que c’est dans cette période de la nuit qui précède l’aurore que l’esprit du maître vient, par excellence, visiter le disciple. Sheikh Nazim, au cours de cette première pratique rituelle avec Sheikh ‘Abdallah, raconte quelle vision il eut alors, se voyant monter de son lieu de prière jusqu’à Bayt al-Mamur (la Kaaba céleste), la « maison de Dieu », étape par étape. Quand il y arriva, il vit les cent vingt-quatre mille prophètes en rang, priant derrière le prophète Muhammad (SAW), les cent vingt-quatre mille compagnons également en rang derrière lui, puis les sept mille sept saints de l’ordre naqchabandi, puis les cent vingt quatre mille saints de l’ensemble des autres ordres soufis, tous en rang pour la prière. Il y avait une place à côté du compagnon Abû Bakr as-Siddïq ; grand sheikh (‘Abdallah) y vint avec sheikh Nàzim, qui raconte que cette prière derrière le Prophète (saw) fut l’une des expériences les plus suaves et les plus belles de sa Vie. Quand la vision prit fin, Sheikh ‘Abdallah lui demanda de faire l’appel à la prière. Sheikh Nàzim effectua donc avec lui les dévotions du matin, puis reçut l’initiation de l’ordre naqchbandi."
Texte complet dans livre "Genèse de la Sagesse"

Sheikh 'Abdallah Ad-Daghestani et Sheikh Nazim Haqqani

L'expérience de Gurdjieff avec Sheikh 'Abdallah Ad-Daghastani
Chaque jour, une centaine de disciples venaient voir le Sheikh à son centre à Rashadiya, c’est ainsi que se présenta Gurdjieff, qui venait d’arriver en Turquie après s’être échappé de Russie. Dès qu’ils se rencontrèrent, cheikh Abdallah ad-Daghestani, que Dieu sanctifie son secret, dit à Gurdjieff : « vous êtes intéressé par la connaissance des 9 points. Nous en parlerons après la prière du matin. Mais maintenant allez manger et reposez-vous ». Après la prière du matin et lecture de la sourate « Yâssin ». Comme il finissait, Gurdjieff s’approcha et lui et demanda l’autorisation de lui faire part de l’expérience spirituelle qu’il venait de vivre. Gurdjieff dit : « A la fin de la prière et au début de la récitation coranique, je vous vis venir à moi et me prendre la main. Nous fîmes transportés dans un magnifique jardin de roses. Vous m’avez dit alors que ce jardin était votre jardin et que ces roses étaient vos disciples, chacun ayant sa couleur et son parfum. Vous m’avez conduit à une rose rouge particulière et m’avez dit : "Celle-ci est la vôtre, allez la sentir". Comme je m’exécutais, je vis la rose ouverte, je disparus dedans et devins la rose. J’entrai dans ses racines et elles me conduisirent à votre présence. Je me vis entrer dans votre cœur et devenir une partie de vous. Grâce à votre pouvoir spirituel, je fus capable d’atteindre la connaissance du pouvoir des neuf points. Alors une voix s’adressa à moi en tant que «’Abd an-Nûr » «(serviteur de lumière) et dit : « Cette lumière vous a été donnée de la divine Présence de Dieu afin d’apporter la paix à votre cœur. Cependant, vous ne devez pas utiliser le pouvoir de cette connaissance.»
Nous connaissons la fin et la désobéissance de G. Gurdjieff.

Sheikh Ad Daggastani

Georges Gurdjieff

Sheikh Abd al-Azziz Al-Dabbagh (pôle)
son expérience d'illumination "fath rabbani", initié par sayydina Khidr de la chaîne d'or naqshabandi


J’étais sorti de notre maison et Dieu m’octroya, par le biais de quelques bienfaiteurs, parmi ses serviteurs, quatre pièces de monnaie. J’achetai du poisson et l’emportai dans notre maison, arrivé à « Bab al Futuh » , je ressentis un frémissement et un intense tremblement envahir mon corps. Alors ma chair se mit à fourmiller énormément, je marchai tout en étant dans cet état qui allait en s’intensifiant, ma poitrine se mit à trembler violemment, au point que ma clavicule frappait ma barbe. Je me dis : « Cela est la mort même sans aucun doute ». Alors quelque chose se dégagea de mon corps qui ressemblait à la vapeur qui sort du couscoussier. Mon corps se mit a grandir jusqu’à devenir plus grand que tout. Les choses se mirent à se dévoiler pour moi et à apparaître comme si elles se trouvaient entre mes mains. Je vis alors tous les villages, toutes les villes et les bourgades, et je vis tout ce qu’il y a sur cette terre, et je vis la Chrétienne en train d’allaiter son petit dans son giron, et je vis tous les océans, et les sept terres et tous ce qu’elles contiennent comme bêtes de sommes et de créatures, et je vis le ciel comme si je me trouvais au-dessus en train de regarder ce s’y trouve.
Alors une lumière intense, semblable à un éclair éblouissant provenant de toutes les directions, vint au-dessus de moi, au-dessous, à ma droite et à ma gauche, en face de moi et derrière moi, et j’en ressentis un froid intense au point que je me crus mort. Je me hâtai de me coucher sur mon visage pour éviter de voir cette lumière, mais quand je m’allongeai, je m’aperçus que tout mon corps n’était qu’yeux, l’œil voyant, la tête voyant, le pied voyant, et tous mes membres voyant, et je regardai mes vêtements et je trouvai qu’ils ne voulaient pas cette capacité de voir qui avait circulé dans mon corps, et je compris que le fait de me coucher sur mon visage et de rester debout ne changeait rien à la situation.
Dieu Très Haut fut Miséricordieux avec moi en me faisant rencontrer quelques connaissants parmi ses saints. Cela se produisit le jour qui a suivi la nuit après le jour de l’illumination. J’allais en visite pieuse au sanctuaire de Mawlây Idris, et je rencontrai le docteur de la loi Sidi al-hajj Ahmad al-Jurundi et je m’assis avec lui. Il dit : « Raconte-moi ce que tu as vu. » Je lui en fis part, et je le vis en train de pleurer. Il dit : « Il n’y a de dieu que Dieu, cela faisait quatre cents ans que nous n’avions entendu quelqu’un mentionner de telles choses. » Et il me donna beaucoup d’argent.

Maqam sheikh Al-Dabbagh
à Bab Ftuh - Fès ( Maroc)

Dans la ligne de l'extraordinaire harmonie existant entre l'AIKIDO et la voie soufie voici un extrait d'un texte de notre respecté maître Ueshiba expérience du printemps 1924 ou le maître réalise l'identification avec l'univers, appelé en islam le fath rabani, expérience aussi fondamentale et nécessaire chez les soufis.
Parole de Maître Ueshiba :
" je faisais seul une promenade dans le jardin, lorsque soudain Terre et Ciel se sont ébranlés. de la grande terre, le ki d'or (lumière) jaillit, enveloppa mon corps, et j'ai eu la sensation que j'étais transmué en corps d'or. Simultanément, mon cœur et mon corps ensemble devinrent légers, je pouvais comprendre le sens du murmure des petits oiseaux et devenais capable d’intelligence limpide avec le cœur de Dieu qui a créé cet univers. A cet instant, je compris que l'origine du budo est l'amour de Dieu (l'esprit de protection et d'amour des dix mille êtres) et des larmes d'extase s'écoulèrent sans fin sur mes joues. Depuis lors, je ressentis que la terre entière était ma demeure, que le soleil, la lune et les étoiles étaient tous miens. De plus, le statut, les honneurs, les trésors et le désir de devenir puissant, tout cela avait disparu. Le budo, ce n'est ni abattre l'adversaire en utilisant la force physique ou les armes, ni mener le monde à sa destruction par l'armement. le véritable budo, c'est mettre en ordre le ki de l'univers, protéger la Paix du monde, produire correctement, protéger et élever les dix mille êtres du monde. Autrement dit, la pratique du budo, c'est mettre en oeuvre dans son cœur et son corps la force d'amour de produire, protéger et élever correctement les dix mille êtres du monde."

Maître Ueshiba (Aikido)